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Salades de 4e gamme : les maraîchers « tirent la sonnette d’alarme »

Selon Asso Leg 4G, l’association des producteurs des salades destinées à l'industrie de 4e gamme, les surfaces affectées à cette culture sont à la baisse depuis plusieurs années.

Les producteurs de salades destinées à l’industrie de la 4e gamme (légumes frais prêts à l’emploi) alertent sur leurs difficultés économiques. En parallèle, les achats de ces produits sont à la hausse.

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Les maraîchers producteurs de salades destinées au marché du prêt à l’emploi, « tirent la sonnette d’alarme » via l’association des producteurs Asso Leg 4G, dans un communiqué de presse diffusé le 29 septembre 2025. Ils craignent une disparition de la filière face à des difficultés économiques (baisses de rendement, hausse des coûts de production), alors que les prix des produits « stagnent depuis 10 ans » dans les rayons des distributeurs.

Surfaces : –26 % depuis 2019

« Sans revalorisation significative des prix de nos productions, notre désengagement va s’accélérer et aboutir dans les 10 prochaines années à la disparition de notre activité de maraîchage », estime Loïc Letierce, président de l’Asso Leg 4G cité dans le communiqué. Et cela pourrait « ouvrir un peu plus grand les portes aux importations », juge-t-il.

Et de chiffrer que les surfaces françaises consacrées aux salades, « en baisse depuis plusieurs années, ont encore diminué de 26 % depuis 2019. Le nombre de maraîchers a lui baissé de 9 % dans le même temps. » L’association en appelle à « une attitude responsable de la part de la distribution » et compte sur « l’aspiration des consommateurs à privilégier des productions locales ».

Consommation dynamique

La consommation des végétaux (salades et légumes) prêts à l’emploi est, elle, dynamique. En magasin, elle enregistre une croissance de 7,7 % sur un an concernant la période 1er janvier au 10 août 2025, estimait le Syndicat des fabricants de produits végétaux prêts à l’emploi (SVFPE) dans un communiqué diffusé le 18 septembre. En trente ans, entre 1993 et 2024, elle a été multipliée par cinq en volume. À l’heure actuelle, 72 % des Français en achètent, avec en moyenne 14 sachets par an.

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